Dieu contre Satan, le combat final…
Comme le dit dans l’introduction l’auteur lui-même, le plus célèbre exorciste vivant, le titre est «délibérément provocateur. Il est évident que je ne suis pas le dernier exorciste vivant dans ce monde. Après moi, il y en aura d’autres et il en y en a déjà, des jeunes aussi. Mais dans le monde, nous sommes si peu nombreux que chacun de nous dans son combat quotidien se sent inévitablement comme s’il était le dernier, l’ultime exorciste appelé à lutter contre le grand ennemi, le prince de ce monde, Satan. L’Église, aujourd’hui encore, ne contribue guère à former une nouvelle génération d’exorcistes. Peu deviennent évêques. C’est mon reproche, et c’est pourquoi j’ai accepté que le livre sorte sous ce titre».
L’attaque de Satan s’adresse principalement à ceux qui occupent dans le monde des postes de pouvoir.
Parce que s’emparer d’hommes qui ont de grandes responsabilités signifie par ricochet s’approprier de nombreuses autres personnes. Et puis, les plus attaqués sont les hommes de l’Église.
Pourquoi? Parce qu’ils devraient être les saints de Dieu et que s’ils se laissent écraser par Satan, ils deviennent au contraire son ennemi.
Satan attaque d’abord le Pape. Sa haine pour le successeur de Pierre est féroce. J’en ai fait l’expérience dans mes exorcismes. Quand je nomme Jean-Paul II, les démons écument de rage. D’autres tremblent. D’autres pleurent et me supplient de ne plus le nommer. C’est la même chose avec Benoît XVI. Chaque geste de Joseph Ratzinger, ses liturgies si composées et sereines, sont un exorcisme puissant contre la fureur du diable.
Après le Pape, Satan attaque les cardinaux, les évêques et tous les prêtres et les religieux. Il est normal qu’il en soit ainsi. Personne ne devrait s’en scandaliser. Et on ne devrait même pas se scandaliser si certains, dans l’Église, cèdent à ses flatteries et se laissent submerger. Les prêtres, les religieux et les religieuses sont appelés à un dur combat spirituel. Ils ne doivent jamais céder au diable. S’ils ouvrent la porte de leur âme, même légèrement, au diable, celui-ci entre et prend toute leur vie.
Un jour, comme je l’ai déjà raconté, Sœur Faustine Kowalska a bien vu l’enfer. Et dans l’enfer elle a vu le lieu que Satan a réservé aux prêtres, les prêtres damnés pour l’éternité.