Le Cœur de Jésus vu par Soeur Consolata
Consolata écrit : “le Cœur du Christ est un cœur maternel... mais le cœur d’une mère n’est qu’un pâle reflet du Cœur de Dieu.” Jésus confirme : “Abstiens-toi de juger qui que ce soit et de proférer des paroles dures; console mon Cœur et arrache-Le à sa tristesse en Me faisant voir, par ton ingénieuse charité le seul beau côté d’une âme coupable: J’écouterai ta prière en sa faveur et t’exaucerai.... Mon Cœur a besoin de croire que mes créatures ne sont pas ingrates...
Mon Cœur veut la miséricorde et non la justice !”
A propos de l’Enfer, Jésus se fait insistant : “Ne va en Enfer que celui qui veut y aller. Futile est votre crainte de vous damner: n’ai-je pas versé mon sang pour vous sauver ?... C’est au Paradis et non à l’Enfer que je vous ai voués en vous créant, à la jouissance d’un éternel amour et non à la compagnie infernale des démons... L’impénitence finale ne se rencontre que chez les personnes qui veulent aller en Enfer, de propos délibéré, et par conséquent refusent ma Miséricorde; car, pour ce qui est de Moi, jamais Je ne refuse mon pardon: ma Miséricorde illimitée embrasse l’univers entier, car pour tous J’ai versé mon sang... La multitude des péchés ne damnera pas une âme, puisque mon pardon prévient son repentir, mais bien l’obstination à refuser mon pardon et à vouloir se damner...
Confiance et confiance en moi, Consolata, crois aveuglément à l’accomplissement de mes promesses, car je ne mesure ni ma bonté, ni ma miséricorde, et Je ne veux pas la mort du pécheur, mais son retour à la vie.” Mais pour sauver le monde, Jésus a besoin que des âmes généreuses L’aident : “Je veux des victimes, Consolata...” des victimes de mon Amour et de ma Miséricorde.
L’angoisse de Jésus, c’est le salut des âmes :
“Le monde se perd et Je veux le sauver... Oui, je sauverai le monde dans mon Amour miséricordieux... je le sauverai par le triomphe de ma Miséricorde et de mon Amour.”
Jésus explique à Consolata qu’Il ne désire pas les châtiments, mais que souvent ces derniers sont une preuve de sa Miséricorde. Le 27 août 1935, pendant la guerre d’Abyssinie, Jésus survint: “ Tu vois, de ces jeunes soldats, la plus grande partie, en restant chez eux, croupiraient dans le vice. Sur le champ de bataille, au contraire, éloignés des occasions de fautes, ils mourront avec l’assistance de l’aumônier, et ils seront sauvés...”
Jésus donne encore quelques exemples et ajoute: “Ne crois pas que les douleurs de la terre Me laissent insensible ; J’aime les âmes et Je veux les sauver. Pour atteindre mon but, j’use de rigueur, mais, crois-le, c’est par pure miséricorde. Dans l’abondance, les âmes M’oublient et se perdent, tandis que dans la misère elles se tournent vers Moi et se sauvent.”
Tout ceci est difficile à comprendre, car “peu d’âmes, même parmi les plus pieuses, ont cette foi vive et pratique de l’amour.” C’est pourquoi Jésus insiste: “Croire à l’amour veut dire croire que Jésus nous aime, qu’Il veut notre salut.” Car Jésus, venu pour les pécheurs, prend plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices. Cela, Consolata est aussi chargée de le proclamer au monde.
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